le Bonjour de l’entrée en carême… Mercredi des cendres 5 mars 2025

Le Bonjour des

Amis de l’église St-Jean Berchmans ° St-Michel

   04.03.2025

 

Ce mercredi 5 mars, entrée en carême.

Messe des cendres à 7h30, 11h30 et 18h30.

La messe du soir sera suivie du Bol de riz traditionnel. Merci de vous inscrire (pour nous aider…mais on fera un peu plus que pour le nombre d’inscrits) pour le soir : Tommy.scholtes@tommyscholtes.be.

Possibilité de recevoir le sacrement de Réconciliation avant et après les messes.

Matinée Oasis à la chapelle ND des Apôtres : temps de prière animé par le p. Franck Janin.  Ce samedi matin, 8 mars, en préparation au 1° dimanche de carême. Samedi 8 mars à 9h30 jusqu’à 11h30.

Possibilité de participer ensuite à l’eucharistie.

Pendant le carême, la messe du soir de 18h30 en semaine sera suivie de vêpres (environ 15 minutes) à la chapelle ND des apôtres.

Les vendredis de carême, les jeunes de Magis organiseront une messe à la bougie, à la chapelle du Forum st Michel (3° étage de la Maison st Michel) à 7 heures.

A tous et toutes, bon Carême, belle montée vers Pâques !

D’où vient le Carême ? (Dans la Croix)

Un jeûne de quarante jours existait déjà en Égypte à la fin du IIIe siècle, commémorant les quarante jours que Jésus avait passés au désert avant de débuter son ministère public. Au IVe siècle, c’est l’accompagnement des catéchumènes vers le baptême qui fait éclore la pratique du Carême. Il est explicitement mentionné pour la première fois au concile de Nicée (325).

Le Carême débutait le 6e dimanche avant Pâques. Au VIe siècle, la date de son démarrage est avancée au mercredi précédent, afin d’obtenir quarante jours pleins de jeûne, le dimanche n’y étant pas soumis.

L’imposition des cendres, qui n’est plus réservée aux seuls pénitents mais à tous les fidèles, est mentionnée à la fin du Xe siècle par le moine bénédictin Aelfric, abbé d’Enshi (Angleterre) ; l’usage est étendu à toute la chrétienté par le pape Urbain II, au concile de Bénévent en 1091.

Plus fondamentalement le Carême plonge ses racines dans la tradition hébraïque. Se couvrir de cendres était une pratique de repentance qui marquait l’humilité vis-à-vis de Dieu, en rappelant la poussière à partir de laquelle Adam a été formé. Le chiffre 40 revient plus de 90 fois dans la Bible. Il est à la fois le symbole de l’épreuve et celui de l’intimité avec Dieu. Il renvoie aux quarante jours que Moïse et le prophète Élie ont passés sur la montagne à la rencontre de Dieu ; aux quarante jours du déluge qui s’est abattu sur la terre tandis que Noé était à l’abri, avec sa famille, dans son arche ; aux quarante ans de la marche du peuple hébreu dans le désert, en quête de la Terre promise. Ce chiffre a directement inspiré le mot Carême, qui vient du latin quadragesima et signifie quarantième.

► Quel est son déroulement ?

« Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » ; « Souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière. » C’est par l’une de ces phrases que s’ouvrent les quarante jours du Carême. Elles seront prononcées le 5 mars prochain au cours de la célébration du mercredi des Cendres par le prêtre qui trace un signe de croix sur le front des fidèles à partir des cendres des rameaux de l’année précédente.

Le Carême s’étend sur un mois et demi et s’achève le Jeudi saint, jour de commémoration du dernier repas du Christ, ouvrant le Triduum pascal : les trois jours qui marquent la passion du Christ et sa résurrection à Pâques, le 20 avril.

Célébration des cendres, un symbole de Carême

« Le Carême est encadré par deux grandes processions, commente le père Sébastien Antoni, assomptionniste, liturgiste et journaliste à Prions en Église (publié par Bayard, éditeur de La Croix). Celle de la pénitence pour recevoir les cendres, qui invite à rechercher la force, l’amour et la joie de Dieu ; et la procession de fin de Carême, derrière la lumière du cierge pascal allumé lors de la vigile pascale, qui nous appelle à marcher à sa suite»

Durant cette période, l’assemblée des fidèles prie avec et pour les catéchumènes, qui effectuent les ultimes étapes, appelés scrutins (au sens de se laisser scruter par Dieu), vers leur baptême à Pâques.

► Quels sont ses piliers ?

Au départ, le Carême s’est structuré autour du jeûne. Au IVe siècle, saint Augustin insiste pour y adjoindre la prière et l’aumône, ainsi que le pardon des offenses.

L’intensité de la pratique du jeûne a varié au cours des siècles et s’est allégée après la Seconde Guerre mondiale. Le jeûne (un repas frugal dans la journée) est prescrit par l’Église le mercredi des Cendres et le Vendredi saint ; et l’abstinence de viande le mercredi des Cendres, les vendredis de Carême et le Vendredi saint.

Aujourd’hui, un certain nombre de chrétiens cherchent à revenir à des pratiques plus ascétiques : supprimer davantage d’aliments et de boissons, faire oraison et prier le chapelet tous les jours, consacrer une heure par semaine aux autres (maraude, appel à une personne isolée…), dormir par terre…

« À chacun de mettre le curseur où il le veut, souligne le père Antoni. Il ne s’agit pas d’accomplir un exploit mais d’expérimenter un vide, un manque pour laisser davantage de place à la relation à l’autre et à Dieu. Le Carême nous aide à renouveler notre triple vocation baptismale qui plonge ses racines dans la tradition biblique : celle du prêtre, par la prière ; celle du prophète qui jeûne pour se nourrir de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ; celle du roi, qui prend soin – par l’aumône – des pauvres et de ceux qui lui sont confiés. »

► Quel est l’enjeu spirituel du Carême ?

Avec vigueur, le pape François a souvent rappelé l’exigence du Carême. Il est « le temps favorable pour revenir à l’essentiel, pour nous dépouiller de ce qui nous encombre, pour nous réconcilier avec Dieu, pour rallumer le feu de l’Esprit Saint qui demeure caché dans les cendres de notre fragile humanité. »

C’est une démarche décapante qui mène à davantage d’authenticité. « Revenir au cœur signifie revenir à notre vrai moi et le présenter tel qu’il est, nu et dépouillé, devant Dieu, insiste le pape. Cela signifie regarder en nous-mêmes et prendre conscience de ce que nous sommes vraiment, en nous débarrassant des masques que nous portons souvent, en ralentissant la course de nos frénésies, en étreignant notre vie et notre vérité. »

C’est enfin une précieuse occasion de « vérifier les chemins que nous sommes en train de parcourir, pour retrouver la voie qui nous ramène à la maison, pour redécouvrir le lien fondamental avec Dieu, de qui dépend toute chose » (1).

Au Forum st Michel

SEPAC, semaine de
prière accompagnée   Du dimanche 30 mars, 20h
au samedi 5 avril, 12h
Qu’advient-il de la RD Congo
et de ses habitants ? Faustin Kwakwa 
et Patrick Balemba Mardi 11 mars à 20h
L’Annonciation à
travers les arts Pierre Piret sj et
Timothée Jouan-Ligné sj Mardi 25 mars à 20h
La justice sociale dans un 
monde en transition (Conférence – débat) Mireille-Tsheusi Robert,
Patrick Charlier, 
Hafida Bachir –Jeudi 6 mars à 18h – Organisé par Justice & Paix
Conflit israélo-palestinien :
Droit international impuissant ? Elena Aoun, Agnès Bertrand,
François Dubuisson -Mercredi 19 mars à 19h45 (Centre Avec et CNCD)
De la Cène au 
1er jour de la semaine Annalisa Cannoni 
et Pierre Piret sj :  4 samedis de 9h30 à 12h30
Première séance le 15 mars
Secret et parfum Avec Franck Janin sj 
et Caroline Vital : 3 mercredis de 20h à 21h30
Première séance le 19 mars
Cultivons l’espérance : dialogue
entre pratiques et réflexions Lidia Rojas Matos et
Gaël Giraud sj Mercredi 26 mars à 20h