Le Bonjour du 15 juin 2021
Célébrations du WE du 19 et 20 juin
Depuis le 9 juin, l’accès aux célébrations est largement ouvert
Nous avons été tellement heureux le we dernier à pouvoir accueillir largement, et beaucoup sont revenus. Le We dernier, vous avez été près de 700 personnes, adultes et enfants à célébrer dans l’église ou la Cour d’honneur.
Merci !
Ces derniers mois ont été si difficiles. Pour tous. Pour vous. Pour nous. Les célébrations ont manqué à beaucoup, même si nous avons essayé d’en offrir un maximum et le visionnement par Facebook et YouTube. Pourtant, le sentiment de solitude de peur, voire d’abandon a été grand. Nous l’avons bien entendu de votre part, aussi par les mails et téléphones.
Merci à mes confrères qui se sont montrés extra-disponibles. Merci aux « anges gardiens » de l’accueil, des sacristies, des fleurs et de la musique. Nous essaierons de les remercier à l’occasion de la st Ignace, le 31 juillet. L’horaire sera précisé… nous pensons déjà à 17h… et on vous dira évidemment plus précisément.
En semaine, finies les réservations par Kelmesse (100 personnes). Le WE, réservation par le site Kelmesse. Nous voulons ouvrir le plus largement possible.
Nous jouons sur le plein air (200 personnes) et l’église (100) en fonction de la météo.
Mieux vaut continuer réserver pour les WE quand nous ne sommes par dehors.
WE de la musique à st Jean Berchmans.
Un partage musical à l’église St-Jean Berchmans le 20 juin à 17h15. Invitation à tous ! (100 personnes).
Apres la messe chantée par le Chœur de la Fédération Wallonie Bruxelles, en guise de réouverture, le dimanche 13 juin, nous vous proposons avec la reprise progressive des propositions culturelles et musicales, un petit moment musical de 45 minutes, commençant à 17h15 à l’église ce dimanche.
Vous pourrez entendre à cette occasion quelques morceaux pour orgue, violon et chant… et en particulier la cantate 82 et un extrait du Magnificat de Bach.
La cantate 82 de Jean-Sébastien Bach : « Ich habe genung » est une cantate domestique que nous avons eu le plaisir de travailler pendant ce second confinement. Invitant à contempler la figure de Syméon, cette belle partition dit la lassitude dans l’épreuve, mais aussi l’espérance et la joie de la rencontre avec le Seigneur. Au long de 3 mouvements qui prennent successivement les accents d’une marche, d’une berceuse ou d’une danse, JS Bach nous offre une méditation sur la beauté de la vie en Dieu. Que cela aide à raviver en chacun de nous le désir de vivre et de mourir en portant le Christ sur notre coeur.
Avec : Bernard Pottier sj (violon), Laurent Salmon-Legagneur (chant) et Michel Van den Bossche (orgues)
Année ignatienne.
Un très beau message reçu par les jésuites du pape François
« Chers amis, Je suis heureux de m’unir à vous dans cette prière pour l’Année ignatienne, dans la célébration de la conversion de Saint Ignace. J’espère que tous ceux qui s’inspirent d’Ignace et de la spiritualité ignatienne pourront vivre réellement cette année comme une expérience de conversion. A Pampelune, il y a 500 ans, tous les rêves mondains d’Ignace volèrent en éclat en un instant. Le boulet de canon [ndlr française] qui le blessa changea le cours de sa vie, et le cours du monde. Les choses petites en apparence peuvent être importantes. Ce boulet de canon signifie aussi qu’Ignace rata les rêves qu’il avait pour sa vie.
Mais Dieu avait un rêve plus grand pour lui. Le rêve de Dieu pour Ignace n’était pas centré sur Ignace. Il s’agissait d’aider les âmes. C’était un rêve de rédemption, un rêve de sortie dans le monde entier, accompagné par Jésus, humble et pauvre. La conversion est une question quotidienne. Elle se fait rarement une fois pour toutes. La conversion d’Ignace a commencé à Pampelune, mais elle ne s’est pas finie là. Il s’est converti toute sa vie durant, jour après jour. Et cela signifie que toute sa vie, il a mis le Christ au centre. Et il l’a fait à travers le discernement. Le discernement ne consiste pas à réussir toujours dès le début, mais plutôt à naviguer et à avoir une boussole pour pouvoir poursuivre le chemin qui a de nombreux virages et tournants, en se laissant toujours guider par l’Esprit Saint, qui nous conduit à la rencontre avec le Seigneur. Dans ce pèlerinage sur la terre, nous rencontrons les autres, comme le fit Ignace dans sa vie. Ces autres sont des signaux qui nous aident à garder le cap et qui nous invitent à nous convertir toujours à nouveau. Ce sont des frères, ce sont des situations, et Dieu nous parle aussi à travers eux. Ecoutons les autres. Lisons les situations. Nous sommes des panneaux de signalisation pour les autres, nous aussi, en montrant le chemin de Dieu. La conversion se fait toujours en dialogue, en dialogue avec Dieu, en dialogue avec les autres, en dialogue avec le monde. Je prie afin que tous ceux qui s’inspirent de la spiritualité ignatienne puissent faire ce voyage ensemble en tant que famille ignatienne. Et je prie afin que beaucoup d’autres découvrent la richesse de cette spiritualité que Dieu a donnée à Ignace. Je vous bénis de tous cœur, afin que cette année soit réellement une inspiration pour aller de par le monde, aider les âmes, en voyant toutes les choses nouvelles en Christ. Et aussi une inspiration pour nous laisser aider. Personne ne se sauve seul : soit nous nous sauvons en communauté, soit nous ne nous sauvons pas. Personne ne montre le chemin à l’autre. Seul Jésus nous a montré le chemin. Nous nous aidons mutuellement à trouver et à suivre ce chemin. »
(Message pour ouvrir l’année ignatienne le 23 mai 2021)
Douzième dimanche du temps ordinaire (Mc 4,35-41) ; pistes pour une catéchèse familiale
Source : https://images.app.goo.gl/TJDvYtA7pnFFRwTG6
Cette belle et intéressante icône de la Tempête apaisée montre simultanément, sur la même image, trois étapes de la narration. À gauche, on voit Jésus dormir tranquillement. Tourné vers lui, Pierre essaie de le réveiller. Jésus est en même temps au milieu de la barque, debout, en train de gronder le vent et la mer, comme si c’étaient des entités intelligentes. Le peintre a d’ailleurs peint une silhouette transparente ailée. C’est probablement la personnification du vent. Et enfin, dans le coin de droite en bas, dans la barque, les disciples saisis d’une grande crainte semblent s’interroger sur le mystère qu’ils sont en train de vivre et sur l’identité profonde du Christ.
Après la lecture de cet évangile, demandons aux enfants ce qui les étonne ! Est-il normal que Jésus dorme pendant ce danger réel ? Est-il normal que les disciples aient peur alors qu’ils soient avec Jésus ? Que se passe-t-il lorsque Jésus rabroue les forces de la nature ? Un grand calme survient. Les forces de la nature déchaînées et rabrouées rappellent les esprits impurs que Jésus avait chassés. Jésus est plus fort que la mort et le Mal.
Pourquoi Jésus fait-il des reproches aux disciples ? Que veut dire Vous n’avez pas encore de foi ? Quelle est la réaction des disciples ?
Que veut dire l’expression être dans la tempête ? Connaissent-ils des situations où l’on peut employer cette expression de manière figurée ? La pandémie pourrait-elle être considérée comme une tempête ?
Peut-on couler alors qu’on est dans la tempête ? Si oui, alors de quelle foi ou de quelle confiance parle Jésus ?
Il n’est pas facile à comprendre, ni à croire, cependant c’est la foi que nous professons : avec le Christ nous traversons toutes les tempêtes de nos vies, y compris la mort. Alors pourquoi avoir peur ? (V 40) D’un bout à l’autre, l’évangile nous invite à la confiance. Car le Christ nous l’a promis : Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. (Mt 28,
Dans cette gravure sur plâtre dessinée et peinte au rouleau, Elliot Parot (10ans) exprime l’épisode de la Tempête apaisée de manière curieuse. Sur fond de dégradé gris-bleu, on ne voit que trois mystérieux personnages de lumière. On dirait la Transfiguration ou peut-être une image de la Ste Trinité qui domine le Mal ?! Serait-ce le Christ qui fait traverser aux larrons que nous sommes, la tempête de la mort, pour nous conduire à la lumière pascale ?!
RAPPEL
JEUDI 17 JUIN Veillée de Prière préparatoire au Congrès Mission à l’église (20h, 100 personnes)